Aller au contenu principal

Vent frais chez E.Leclerc

Du changement est-il en train de s’opérer chez E.Leclerc ? Pas sûr que les PME de l’agroalimentaire s’en rendent actuellement compte dans les prémices des négociations commerciales 2017, mais dans le discours de leur patron, Michel-Édouard Leclerc, une certaine inflexion se fait sentir. Sur son blog, le distributeur lève le voile le 10 novembre sur les récentes journées « évènements » organisées par le Galec autour des produits frais. 1 800 personnes étaient présentes pour venir à la rencontre de plus de 170 fournisseurs français et européens dans ce que Michel-Édouard Leclerc n’hésite pas à comparer à un « mini-Sial ». L’habituel défenseur des prix bas pointe la forte présence de fournisseurs de produits bio, de terroir et d’AOC/AOP. Une voie dans laquelle il entend voir ses magasins se renforcer. Ainsi que sur les rayons frais traditionnels qui doivent s’améliorer, gagner en esthétique, en systèmes d’information et mises en scène valorisantes, comme le font déjà 200 magasins. C’est comme ça que E.Leclerc compte aller chercher un million de consommateurs de plus. « Il appartiendra bien aux magasins de se mobiliser, c’est à cette condition qu’on pourra investir dans une communication offensive, véritable réplique à celle de nos concurrents (Lidl, Grand Frais, etc.) […]. Nous pourrons alors insister sur nos savoir-faire, notre parti pris d’une offre experte et diversifiée (sur le bio, les races à viandes, l’offre labélisée, etc.) et la qualité du service au client », écrit-il. L’expression « prix bas » n’apparaît pas une seule fois ! Mieux, il enchaîne en écrivant qu’une telle politique de segmentation de l’offre fournira « la meilleure adaptation de [sa] politique de prix aux demandes de rémunération du monde agricole ». À noter qu’il ne parle toutefois toujours pas d’agroalimentaire, ou tout du moins de PME agroalimentaires. Plus globalement, la stratégie de l’enseigne pour 2020 serait de revaloriser l’offre alimentaire en hypermarchés avec notamment un pôle produits frais attractif. Une bonne nouvelle pour les produits bruts, pour autant, la pression ne devrait pas baisser sur les produits transformés.

Les plus lus

vache charolaise dans un pré
La vache lait O dépasse les 5 €/kg, les prix des jeunes bovins se calment

Les prix des bovins ont gagné 14,5 % en un an, et la hausse pourrait bien continuer, car si les prix des JB semblent marquer…

LES ÉTATS-UNIS PREMIER EXPORTATEUR AGRICOLE ET AGROALIMENTAIRE, infographie parue dans Les Marchés Mag de juin 2023
États-Unis : ce qu'il faut savoir du premier exportateur agricole et agroalimentaire en une infographie

Leader du marché mondial agricole et agroalimentaire, qu'est ce qu'exportent les États-Unis ? Quelles sont les productions…

image d'un rayon oeuf vide
Flambée des prix des œufs en France, est-ce la faute des États-Unis ?

Alors que la pénurie d’œufs aux États-Unis et les prix exorbitants des œufs à New York ont défrayés la chronique, la hausse…

agneaux et brebis en bergerie
Les prix des agneaux de nouveau au-dessus de 10 €/kg, des records probables pour Pâques

Les prix des agneaux progressent de nouveau, à un mois de Pâques, temps fort de consommation de la viande ovine, qui résiste…

oncle sam reçoit des dollars, vue en contre plongée
Droits de douane des États-Unis : quelles perspectives pour les échanges agricoles

Le président américain a annoncé, comme prévu, le 2 avril, une volée de droits de douane qui n’épargnent aucun pays ni aucun…

des poules oranges
Prix des poules de réforme – Cotation réalisée le 28 mars 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio