Vaches : un marché européen déprimé
Contrairement à l’an dernier, la sécheresse qui a touché l’ensemble de l’Europe cet été ne s’est pas traduite par une nette hausse des réformes, relève l’Institut de l’élevage. Les conséquences de la sécheresse sont pour le moment difficiles à anticiper. Pour autant, le marché des femelles est déprimé. En cause, une demande à la traîne, notamment de la part des transformateurs. La Pologne peine à se remettre de ses crises sanitaires du début d’année. Quant à l’activité en Allemagne, elle est assez maussade, entre baisse de la consommation et mauvais indicateurs économiques. De quoi voir les prix sous tension en France aussi, sous la pression du marché européen.
À noter, l’Idele relève une note positive. Avec la hausse du prix du porc en Allemagne liée à la PPA, certains transformateurs pourraient se tourner vers le bœuf pour substituer dans certaines préparations industrielles, comme c’est parfois le cas outre-Rhin.