Une victoire pour les fabricants de "lait" végétal aux États-Unis
L’administration américaine a conseillé de laisser les boissons végétales s’appeler « lait » de soja, d’amande ou de noix de cajou malgré le combat de la filière laitière.
L’administration américaine a conseillé de laisser les boissons végétales s’appeler « lait » de soja, d’amande ou de noix de cajou malgré le combat de la filière laitière.
Les fabricants américains de boissons végétales ont salué, fin février, la décision de la Food and Drug Administration (FDA) de les autoriser à continuer d’appeler leurs produits « laits » végétaux, considérant que le consommateur se doutait bien qu’aucun animal n’était trait pour obtenir du lait de coco ou de cajou. Un débat qui date depuis plus de quarante ans est donc tranché. La FDA a néanmoins fait une concession à la filière laitière en recommandant que les emballages des boissons végétales mentionnent les différences nutritionnelles importantes avec les laits de vache, par exemple la teneur en calcium ou vitamine D. Une démarche volontaire que les fabricants devraient adopter, apprend-on en lisant le New York Times, même si elle est jugée inutile car peu d’Américains seraient carencés sur ces nutriments. La consommation moyenne de lait de vache d’un Américain a été divisée par deux depuis les années 70.