Selon une étude de Greenpeace
Une option végétarienne quotidienne déjà proposée dans 200 villes
A quelques jours du début des discussions sur le projet de loi Climat et résilience, Greenpeace met la pression pour faire passer l’idée d’imposer un choix végétarien quotidien dans les cantines. « L’option végétarienne quotidienne est d’ores et déjà une réalité pour plus de 200 villes et communes, quels que soient leur taille et modes de gestion, ainsi que pour des dizaines de structures de la restauration collective publique telles que les Crous, les restaurants administratifs, les hôpitaux, etc., à travers 64 structures donneuses d’ordres », affirme Greenpeace, à l’issue d’une étude menée avec l’association végétarienne de France (AVF). Après avoir interrogé plus de la moitié de ces structures, les deux organisations indiquent que l’option végétarienne coûte moins cher que le menu standard en matières premières et permet à une grande partie des structures de proposer une montée en gamme de leur menu. « Les options végétariennes sont choisies dans plus de 16% des cas en moyenne, et le gaspillage alimentaire n’a pas augmenté pour 85% des structures ; il a même été réduit dans certaines cantines », ajoutent AVF et Greenpeace. Auditionné le 3 mars par la commission spéciale sur le projet de loi, Julien Denormandie a réservé son avis sur cette mesure en attendant le rapport d’étude d’impact de l’expérimentation introduite par Egalim. « Le rapport étant prévu pour le 1er mai 2021, je m’engage à ce qu’il soit rendu fin mars-début avril, soit avant le passage de la loi », a-t-il promis.