Un verger en assez bonne santé économique en 2018
Les producteurs de pomme, de pêche et de kiwi se sont globalement renforcés financièrement en 2018, si l’on se réfère à l’étude réalisée par CER France (Centres d’économie rurale) consistant à suivre un échantillon national de 399 exploitations à dominante fruitière. D’après cette étude mise en ligne par FranceAgriMer, 29 % des entreprises productrices de pommes de l’échantillon sont « en croissance » (elles ont investi) 56 % en « renforcement financier » (elles ont consolidé ou fait progresser leur fonds de roulement). Les pommes, remarque-t-on, se sont bien valorisées. Dans la pêche on compte 14 % d’entreprises en croissance et 57 % en renforcement financier. L’analyse fait ressortir une bonne valorisation et la baisse des charges, notamment de main-d’œuvre. Dans le kiwi, 39 % sont en croissance et 33 % en renforcement. En revanche les filières de l’abricot et de la cerise ont moins bien profité en 2018. Ce sont les exploitations en ralentissement qui dominent : 34 % dans l’abricot, 55 % dans la cerise.