Un marché de l’œuf toujours sous forte pression
Marché et prix des œufs en France au 22 juin, évolution de la TNO publiée par Les Marchés.
Marché et prix des œufs en France au 22 juin, évolution de la TNO publiée par Les Marchés.
Calibré : Toujours aucune amélioration sur le marché de l’œuf calibré, les acheteurs se disant suffisamment couverts par leurs achats réguliers désertent le marché spot, alors que l’offre progresse au fil de la reprise de la production. On note néanmoins une amélioration de l’ambiance commerciale dans les zones de villégiature, qui ne permet néanmoins pas de compenser la morosité ailleurs. En tout-venant vers le conditionnement, plusieurs opérateurs rapportent faire des concessions, mais moins importantes, grâce à un courant d’affaires plus tonique.
Industrie : Aucune amélioration sur le marché de l’œuf destiné à l’industrie. Les œufs français sont confrontés à une forte concurrence étrangère auprès des casseries qui elles-mêmes voient leurs ovoproduits concurrencés par des importations. D’autres débouchés travaillant habituellement avec l’origine France, comme le traiteur frais, voient leurs ventes reculer sous l’effet de l’inflation. Reste le segment des ventes d’ovoproduits vers les grossistes qui reste tonique mais qui ne compense aucunement le reste. Dans ce contexte, les prix rapportés par les opérateurs continuent de chuter. Si certains parviennent à mieux résister, grâce à leur portefeuille client un peu différent, d’autres ne cachent pas devoir faire des dégagements et craindre d’être engorgés. Les coûts de production sont scrutés avec inquiétude. Certes l’aliment a baissé, mais l’incertitude reste de mise sur la pérennisation du corridor mer Noire. A cela s’ajoute la hausse des prix des poulettes, de la main d’œuvre et du transport, ainsi que les craintes liées à l’ovosexage.