Un élevage porcin de l’Yonne, visé par L214, déjà mis en demeure pour des non-conformités
A la suite de la diffusion par l’association L214 de plusieurs vidéos d’un élevage porcin de l’Yonne, la préfecture de l’Yonne a indiqué qu’une enquête a été lancée dès le mois de juin sur cet élevage. Toujours en cours, elle a révélé des non-conformités et entraîné la mise en demeure de l’élevage.
A la suite de la diffusion par l’association L214 de plusieurs vidéos d’un élevage porcin de l’Yonne, la préfecture de l’Yonne a indiqué qu’une enquête a été lancée dès le mois de juin sur cet élevage. Toujours en cours, elle a révélé des non-conformités et entraîné la mise en demeure de l’élevage.
L’association L214 a fait le buzz le 19 août en diffusant de nouvelles images de maltraitance dans un élevage porcin de l’Yonne, qui était déjà mis en demeure pour des non-conformités.
Dans la matinée, la préfecture de l’Yonne a indiqué qu’une inspection de cet élevage de porcs avait été réalisée par la direction départementale de l'Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations de l’Yonne en juin 2021 à la suite d’une plainte déposée auprès de la gendarmerie.
Après l’inspection de l’ensemble des salles et des cases de maternité et d’engraissement, ainsi que des pratiques de cet élevage, les inspecteurs ont mis à jour des non-conformités, qui ont entraînées la mise en demeure de l’élevage. L’enquête est toujours ouverte à ce jour, car « l’inspection n’a pas mis en évidence de « situation ou de comportement inacceptable tels que ceux montrés dans les vidéos et relevant d’actes de cruauté (coups et blessures portés avec des tournevis et matadors, utilisation abusive de piles électriques, réduction des coins à la tenaille sans prise en charge de la douleur...) », indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.
Condamnant « fermement des pratiques inacceptables », le ministre souligne que la « castration à vif des porcelets, comme présentée dans ces vidéos, sera interdite en France dès le 1er janvier 2022 ».
Il rappelle également que « dès le 1er janvier 2022, chaque élevage devra nommer un référent du bien-être animal qui assurera la formation et l’encadrement du personnel. Ils seront eux-mêmes formés selon un parcours dont les modalités seront précisées prochainement par arrêté ».