Un besoin de compétences avant tout
Les secteurs agricoles et alimentaires ne manquent pas d’outils juridiques de gestion du personnel pour faire accomplir à leurs équipes des pics d’activité récurrents ou inopinés. Les embauches temporaires font appel aux maisons de l’emploi, à Pôle Emploi, aux organismes en contact avec les demandeurs et enfin aux prestataires de services. Dans le secteur des viandes, les pourvoyeurs de tâcherons et autres mains-d’œuvre « sont de plus en plus professionnels, ils ont des démarches de qualité de services de plus en plus intéressantes », constate le directeur des affaires sociales à la FNICGV, Yannick Henry. « Le vrai problème n’est pas l’adaptation aux changements de rythme, mais de trouver des gens assez formés », veut faire savoir ce dernier, au-delà des éléments de négociations de branche. « Nous espérons que les ajustements introduits par E. Macron en matière d’orientation et de formation porteront rapidement leurs fruits ». Ce qu’on espère à court terme dans la filière viande : la sécurisation des parcours, notamment par les certificats de qualification professionnelle (CQP) et en particulier les CQP transversaux qui donneront de la mobilité interbranches aux travailleurs.
Site : opcalim.org