Seuls 5% des produits sont concernés
UFC-Que Choisir appelle à utiliser plus largement le Nutri-Score

Deux ans après son introduction officielle, l'étiquetage nutritionnel simplifié Nutri-Score n'est présent que sur 5% des produits vendus en grande distribution, estime ce jour l'association UFC-Que Choisir, qui demande à ce qu'il soit rendu obligatoire au niveau européen. « Si le Nutri-Score était affiché, les parents écarteraient beaucoup des aliments industriels destinés aux enfants », déclare l'UFC mardi dans un communiqué. Selon l’association consumériste qui a calculé le Nutri-Score d’une trentaine d’aliments et boissons de grandes marques parmi les plus vendus, concernant les céréales pour les petit déjeuner des enfants, « la majorité des produits écopent d'un D, soit le même score qu'un croissant au beurre », à l’« exception notable des céréales Nesquik au blé complet de Nestlé qui sont notées B ». Concernant les gâteaux pour le goûter, même résultat, UFC-Que Choisir annonçant la note D pour les Lulu l’ourson au chocolat et biscuits de Lu-Mondelez, le gâteau Savane de Brossard ou encore les barres céréalières Chocapic et Nesquik de Nestlé. Alors que l’UFC-Que Choisir incite les parents à rejoindre la pétition www.pronutriscore.org, Nestlé annonce ce matin que l’entreprise utilisera le Nutri-Score dès le 1er semestre 2020 dans 5 pays européens (Allemagne, Autriche, Belgique, France et Suisse). L’ensemble des produits sera concerné d’ici 2 ans. Cereal Partners Worldwide, coentreprise entre Nestlé et General Mills, mettra en parallèle le Nutri-Score sur ses céréales du petit-déjeuner.