Tendance baissière freinée par une météo inquiétante
Chicago a clôturé hier en baisse pour le blé, avec des fonds nets vendeurs, traduisant l’inquiétude qui touche les matières premières avec les mesures de bridage des importations d’acier envisagées par le gouvernement Trump. Les opérateurs craignent des mesures de rétorsion de la part des importateurs de produits américains, à l’image de ce qui menace de se produire s’agissant des achats de maïs US par le Mexique. Dans ce contexte baissier, la météo intervient en Europe et notamment en France, comme un frein au repli des cours des céréales mais ne parvient pas à l’enrayer. Pourtant, dans l’Hexagone, les craintes de déficit hydrique et de gelées tardives se précisent.
Bonne activité de chargement dans les ports français avec 124 000 t de blé embarquées à Rouen du 13 au 20 avril, à destination surtout de l’Algérie et du Maroc et 85 000 t à La Pallice, mais pas de nouvelles affaires en vue, avec un euro peu propice et un disponible modique en blé meunier. Sur le physique, les primes se maintiennent à +3 € sur Rouen, + 3,50 € à La Pallice, soit un prix rendu Rouen à 158/159 € rendu Rouen. L’orge de mouture évolue peu à 137 € rendu Rouen. Le maïs, dans un courant d’affaires étroit, se maintient à 169 € Fob Creil. Le colza, à l’instar du soja sur la place américaine confirmait sa fermeté, grâce à un rebond de l’huile de palme et malgré la baisse du pétrole. Il repassait la barre des 400 € Fob Moselle.