Cotations
Une très forte volatilité des prix des surgelés pour la restauration collective en juillet
Après plusieurs mois de flambée pour toutes les catégories de produits surgelés destinés à la restauration collective, l’édition de juillet montre toujours de fortes tensions, surtout en produits de la mer, mais aussi une stabilisation dans certains produits.
Après plusieurs mois de flambée pour toutes les catégories de produits surgelés destinés à la restauration collective, l’édition de juillet montre toujours de fortes tensions, surtout en produits de la mer, mais aussi une stabilisation dans certains produits.
La cotation nationale des produits surgelés pour le mois de juillet 2022, publiée par FranceAgriMer-RNM et Fedalis s’illustre par une forte volatilité des prix. Elle est disponible dans votre quotidien, sur le kiosque.
Au tour des produits végétaux de voir leurs prix grimper
Les prix de certains produits à base de pomme de terre surgelés continuent de progresser en lien avec la hausse des prix de l’huile de tournesol et ceux de l’énergie. Néanmoins la moitié des produits voient leurs tarifs se stabiliser.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Pommes quartiers avec peau natures (wedges) : +15,86 %
- Frites 9/9 préfrites courtes : +3 ,88 %
Pour les légumes et herbes aromatiques, la progression des prix, jusqu’alors peu sensible, s’explique par l’augmentation des prix de l’énergie mais aussi par ceux des emballages. Si la majeure partie des produits augmentent, plusieurs monolégumes crus voient leurs prix reconduits.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Choux brocolis en fleurettes : +14,34 %
- Haricots verts extra-fins : +2,33 %
- Courgettes bio en rondelles : +5,18 %
- Ciboulette ciselée : +6,33 %
Toujours des tensions en produits de la mer
Aucune amélioration pour l’approvisionnement en produits de la mer, aux dires des grossistes. Les captures sont plus rares, que ce soit à cause de la baisse des quotas ou de la flambée du carburant qui contraint certains bateaux à rester à quai. La guerre avec la Russie perturbe toujours les achats de colins d’Alaska. Autre facteur de renchérissement pour les prix des produits importés, la baisse de l’euro face au dollar. Ce mois-ci, la cotation affichent néanmoins des baisses de prix pou certains produits, et des stabilisations, mais ce après de fortes hausses. Ainsi Fedalis et le RNM alertent-ils : « En moyenne sur un an, les produits à base de Colin lieu ont augmenté de quasi 50%, +24% pour le cabillaud et le colin d’Alaska, + 20% pour tous les produits à base de poissons blanc qui en découlent (cubes, brochettes…), 43% pour le saumon Salmo Salar et +23% pour le saumon sauvage ».
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Pavés de poissons blancs nappés : +11,99 %
- Cubes de poissons blancs crus sans arêtes : -4,56 %
- Beignets de poisson préfrits : +19,03 %
- Dos de colin d’Alaska : -2,71 %
En viande, le porc rattrape son retard
La hausse reste de mise en bœuf, veau et agneau, toujours dans un contexte de disponibilités insuffisantes en Europe et Nouvelle-Zélande. A noter, l’écart de prix se réduit nettement avec le bio, car la demande pêche pour ces produits dans un contexte inflationniste. Le porc, jusqu’ici un peu moins touché dans un contexte de marché plus maussade, voit à son tour certains de ses prix augmenter. Il s’agit de répercuter les hausses de l’aliment.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Steak haché VBF 15 % MG : +1 ,36 %
- Poitrine de veau farcie sans porc UE : +8,16 %
- Boule à l’agneau : +2,31 %
- Rôti de porc échine : +3,14 %
En volailles surgelés, des réajustements mais les prix restent élevés
Les approvisionnements en volailles restent compliqués, conséquence de la grippe aviaire qui a engendré de nombreuses pertes de production en France ; mais aussi de la moindre présence des produits ukrainiens. De plus, la hausse des coûts de production (énergie et aliment) doit se répercuter et inquiète tant l’amont que les mises en place diminuent, ce qui laisse augurer de difficultés à moyen terme. A noter la stabilisation de certains produits et des baisses liées à des réajustements.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Filets de blancs de poulets à sec UE : -5 ,36 %
- Nuggets filets poulet UE : +2,16 %
- Cuisse de canette France : +4,75 %
Toujours des prix qui progressent pour les produits élaborés surgelés
Comme les matières premières entrant dans la composition des plats élaborés augmentent, que ce soit la viande, le beurre, la farine etc…. et comme ces produits sont sensibles aux prix de l’énergie et des emballages, de nouvelles hausses de tarifs sont constatées.
Ci-dessous quelques exemples de variations mensuelles :
- Hachis parmentier VBF : +9,24 %
- Moussaka VBF : =
- Tarte au citron : +2,13 %
- Tarte aux pommes : -1,20 %
- Croissant au beurre : +2,70 %