Quel est l'impact des PME sur l'économie ?
Les PME indépendantes agroalimentaires ont un effet d'entraînement sur l'ensemble de l'économie, selon une étude du cabinet Asterès, mandaté par la Feef. Cet impact économique est deux fois supérieur à leur chiffre d'affaires propres.
Les PME indépendantes agroalimentaires ont un effet d'entraînement sur l'ensemble de l'économie, selon une étude du cabinet Asterès, mandaté par la Feef. Cet impact économique est deux fois supérieur à leur chiffre d'affaires propres.
La Feef a mandaté le cabinet Asterès pour réaliser une analyse du modèle économique et social des PME et ETI indépendantes. Cette étude évoque notamment le bénéfice de l’ancrage territorial de ces 22 000 entreprises sur la société, regroupant 33 000 sites de production en France.
Leur modèle se caractérise notamment par la création d'emplois locaux et l’investissement de long terme sur les salariés avec une importance accordée à la formation. Ces entreprises sont engagées pour 70% d'entre elles dans une démarche RSE et plus de 50% ont pour priorité de s’approvisionner en matières premières d’origine France. Ces entreprises présentent une croissance rapide et dynamique (+37% entre 2009 et 2018) face aux autres entreprises non-indépendantes sur les mêmes filières (+33%) et à l’ensemble de l’industrie (+27% sur cette même période).
« La valeur ajoutée durable créée par les PME/ETI indépendantes à logique partenariale est nettement supérieure à celle des entreprises non indépendantes à logique actionnariale », estime Dominique Amirault, Président de la Feef, dans un communiqué publié le 20 avril.
Un impact élevé sur l'économie
Ces industriels indépendants ont un effet positif sur l’ensemble de l’économie. Par leurs dépenses courantes à destination des fournisseurs français, leur effet d’entraînement est supérieur à l’activité des entreprises comparables. "1 million d'euros de dépenses courants entraîne la création de 13 emplois au bout de 4 ans, contre 8 emplois pour la moyenne des entreprises françaises", selon l'étude d'Asterès.
Néanmoins, en matière de fiscalité, la spécialisation industrielle et la taille des entreprises indépendantes impliquent une contribution particulièrement élevée. "En 2018, elles ont payé en moyenne 1,1 fois plus d’impôts que l’ensemble des entreprises françaises", indique l'étude.
« Le modèle des entreprises indépendantes se montre aussi particulièrement résistant aux crises, car il valorise une action de long-terme, et ouvert sur le monde, depuis leur ancrage régional » souligne Nicolas Bouzou, Directeur d’Asterès, dans le communiqué.