Restauration : quelles opportunités pour la volaille française ?
La volaille française présente des opportunités en restauration bien que l’importation soit un obstacle majeur.
La volaille française présente des opportunités en restauration bien que l’importation soit un obstacle majeur.
En restauration, la volaille continue de gagner de la place. C’est d’ailleurs la seule viande qui voit sa consommation progresser, + 15% entre 1998 et 2022 selon FranceAgriMer et Agreste. Autrement dit, en 24 ans, la consommation de volaille des Français en restauration a augmenté de 3,6 kilos pour atteindre 27,8 kg équivalent carcasse consommée/habitant.
Parmi la diversité de l’offre en volaille française, le poulet tire nettement son épingle du jeu en raison de son goût, de sa simplicité. Mais c’est l’importation qui profite le plus de cet engouement. Environ 55% des volailles présentes en restauration affichent une origine étrangère. Pour faire barrage à cette viande importée, certains opérateurs français proposent des alternatives à prix plus économiques, bien que toujours plus onéreuse que les volailles brésiliennes ou ukrainiennes.
Mettre en avant la diversité française
L’exception française c’est aussi la diversité en volaille. En restauration, certains professionnels proposent des volailles oubliées du quotidien comme le lapin ou la pintade. C’est produits sont souvent moins disponibles en rayon, plus onéreux et considérés comme plus difficile à cuisiner. En travaillant et communicant auprès des restaurateurs, les filières concernées veulent que les Français retrouvent le goût de leurs produits en restauration, ce qui pourrait les inciter ensuite à les consommer de nouveau à domicile. C’est d’ailleurs l’un aspecte de la campagne de l’interprofession du lapin, le Clipp.