Restauration : LDC se dit prêt à répondre à toutes les demandes en volaille française
Le leader de la volaille en France est en mission et se dit prêt à accepter toutes les demandes en volaille française de la part de la restauration, même si la grippe aviaire vient compliquer ses plans.
Depuis la pandémie, LDC a pris note de la nouvelle tendance de relocalisation des approvisionnements en volaille française dans le cadre de la souveraineté alimentaire. Le mouvement est accentué avec les lois Egalim, mais demandera encore du temps.
« Nous sommes prêts à répondre à toutes les demandes. À nous de montrer notre volonté de voir l’origine France reprendre sa place dans les assiettes des restaurants », assure Gilles Schindler, directeur commercial restauration hors domicile de LDC.
Même si le contexte inflationniste vient perturber la tendance, l’origine France se développe au sein de la restauration rapide. « Certaines grosses enseignes agissent comme de vraies locomotives », ajoute-t-il.
Relocaliser ses approvisionnements est aussi une façon de protéger la diversité de la production française et sa qualité. « On ne trouve pas de volaille sous Siqo dans les importations. En France, il y a de la dinde, du canard, de la pintade, du pigeon… », note Dylan Chevalier, responsable RSE de LDC.
Avant de reprendre des parts de marché sur les produits d’importation, la filière française doit d’abord attendre la fin de la grippe aviaire qui n’en finit plus de sévir. « Nous piochons dans nos stocks de surgelés pour amortir les manques de volume. Nous proposons des produits élaborés et d’autres espèces pour ne pas laisser nos clients sans aucune alternative », conclut Gilles Schindler. Le groupe LDC a investi plus de 200 millions d’euros par an dans ses outils industriels ces cinq dernières années.