Aller au contenu principal

Repli du colza sur la semaine

Les cotations du colza ont reculé ces derniers jours, sous la pression de l’effritement des cours des huiles de palme sur Kuala Lumpur et du soja sur le marché du Chicago.

Semaine du 14 au 21 février. Les prix du colza sur les places physiques hexagonales et à terme ont quelque peu régressé, compte tenu de la baisse des cours des huiles, notamment celles de soja sur Chicago et de palme sur Kuala Lumpur. La demande globale en huile de palme n’est pas débordante, et le marché s’attend à une hausse de la production en Asie du Sud-Est à court terme. Le contexte est également baissier du côté de la graine de soja américaine. Les fonds ont procédé à des ventes massives en fin de semaine passée sur Chicago, avant le President’s day. Ensuite, la collecte de soja au Brésil avance toujours aussi bien. L’analyste Safras & Mercado indique au 17 février 2017 que 24,8 % des surfaces sont coupées, contre 17,1 % l’an dernier à pareille époque. Dans la région du Mato Grosso, importante zone de production du pays, la récolte est faite à 52 %, contre 30 % d’habitude. Des analystes sont également optimistes concernant les cultures en Argentine.

Les huiles européennes ont suivi l’évolution baissière de celles de palme et de soja, entraînant dans leur sillage la graine française. Les triturateurs hexagonaux ont du mal à trouver preneurs pour l’huile de colza, cette dernière manquant d’attractivité par rapport au palme et au soja. Ainsi, ces derniers rationnent leurs achats. Mais les usines doivent tourner, dans un contexte où l’offre française est réduite, et optent donc pour des importations de canola, incluant des origines australiennes. Un courtier estime que 70 % de la collecte nationale est commercialisée. De leur côté, les vendeurs espèrent encore de meilleurs prix. Dans les champs, les cultures sont dans de bonnes conditions dans le nord et l’est du pays, avec une pression des ravageurs modérée selon Terres Inovia.

Bonnes récoltes de pois chiches en Australie et en Inde

En protéagineux, les cours des pois oscillent toujours autour des 250 €/t rendu portuaire, qualité humaine, et 220-225 €/t en fourrager, départ organismes stockeurs, sur l’intérieur. De petits échanges sont rapportés, sans emballement. Au niveau international, la collecte de pois chiches en Australie est estimée à plus de 1,4 Mt pour 2016-2017 selon les autorités locales, contre 1 Mt durant la campagne précédente. Celle de l’Inde est évaluée à 22,14 Mt en 2016-2017, contre 16,35 Mt en 2015-2016, d’après le gouvernement du pays. Or, le pois chiche est un produit substituable au pois jaune français. Ainsi, ces éléments sont susceptibles de faire baisser les prix à terme en France.

Les plus lus

Pascal Bénézit, le président de la FNB
« C’est la première fois que les prix des broutards dépassent les coûts de production », Patrick Bénézit de la FNB

La hausse des cours des broutards a permis aux prix de dépasser les coûts de revient, c’est inédit. Patrick Bénézit, le…

Mâles bovins d'un an de race limousine au pâturage.
Broutards et jeunes bovins : les prix de marché dépassent les nouveaux prix de revient

Les prix des vaches, jeunes bovins et broutards continuent de progresser. Pour ces deux dernières catégories, ils dépassent…

un marteau géant aux couleurs du drapeau américain tape sur un conteneur aux couleurs du drapeau européen
Agroalimentaire : quelles filières françaises ont le plus à perdre des droits de douanes de Trump ?

Les États-Unis, s’ils sont les premiers exportateurs de produits agricoles et agroalimentaires dans le monde, n’en sont pas…

graphique de prix
Les prix des œufs américains dépassent 1000 €/100 kg

La grippe aviaire fait des ravages aux États-Unis avec 30 millions de poules perdues en 3 mois. De quoi créer des ruptures d’…

carcasses de bovins en abattoirs
Gros bovins : coup d’arrêt à la baisse des abattages en 2024

Les abattages de gros bovins se stabilisés en 2024, la baisse des abattages de vaches allaitantes étant compensée par la…

Anton van den Brink
Lysine : la mesure européenne anti-dumping pourrait couter de 4 à 5 €/t d’aliments porc et volaille

La lysine étant surtout cruciale pour les monogastriques, la mesure anti-dumping appliquée par l’UE pourrait couter de 4 à 5…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio