Aller au contenu principal

Céréales
Repli des cours des céréales à paille, renchérissement du maïs

Le blé tendre et l’orge fourragère sur les places hexagonales se sont dépréciés en nouvelle récolte sur les sept derniers jours, tandis que le maïs en ancienne récolte s’est apprécié.

Evolution des cours des principales céréales

Période du 27 avril au 4 mai. Les prix du blé tendre sur le marché physique français ont perdu du terrain en nouvelle récolte, dans le sillage des marchés à terme européen et états-unien. Ceux de l’orge fourragère et du blé dur ont suivi le mouvement, d’une manière plus marquée pour la première céréale et moins marquée pour la seconde. En maïs, les cotations en ancienne récolte ont progressé sur les places françaises, dans le sillage du CBOT et d’Euronext.

Les opérateurs sont très inquiets concernant le potentiel de rendement du maïs au Brésil. Les conditions sèches vont se poursuivre cette semaine dans le pays. Dans la région du Paraná, les conditions de culture du maïs ont perdu 52 points en quinze jours, à 40 %. Agritel table dorénavant sur une récolte de maïs brésilienne de 100 millions de tonnes (Mt), contre 109 Mt estimées dans le dernier rapport de l’USDA.

En France, le déficit hydrique pénalise toujours le nord du pays alors que la région du Sud a été bien arrosée. Selon Céré’Obs, les conditions de culture du blé tendre sont « bonnes à très bonnes » dans 81 % des cas en semaine 16 (en repli de 4 points par rapport à la semaine précédente), contre 57 % à la même période en 2020. Celles du blé dur hexagonal sont « bonnes à très bonnes » dans 69 % des cas (en repli de 8 points par rapport à la semaine précédente), contre 65 % à la même période en 2020. Celles de l’orge d’hiver hexagonal sont « bonnes à très bonnes » dans 77 % des cas (en recul de 4 points par rapport à la semaine précédente), contre 53 % à la même période en 2020. Celles de l’orge de printemps sont « bonnes à très bonnes » dans 82 % des cas (en baisse de 5 points par rapport à la semaine précédente), contre 64 % à la même période en 2020. Les semis de maïs sont effectués à hauteur de 74 % (en hausse de 33 points par rapport à la semaine précédente), contre 68 % à la même période en 2020.

Abandon de l’échéance janvier pour le contrat maïs d’Euronext

Euronext a annoncé, le 28 avril, l’abandon de l’échéance janvier pour ses contrats maïs. « Euronext confirme aux membres et aux clients qu’à compter de la clôture du mercredi 28 avril 2021, l’échéance janvier 2023 et les échéances janvier ultérieures du contrat à terme sur le maïs et de l’option sur le contrat à terme maïs ne seront pas disponible à la négociation. Il est précisé que les spécifications techniques de toutes les échéances des contrats déjà introduites sont inchangées. L’échéance janvier 2022 demeure disponible à la négociation », précise ainsi l’opérateur.

Les plus lus

un graphique avec une courbe, sur fond de grains de colza, soja et tournesol
Les prix du tournesol flambent avec la mauvaise récolte

Comment ont évolué les prix des oléagineux ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous…

un graphique avec une courbe, sur fond de grains de colza, soja et tournesol
Les prix du tournesol grimpent encore avec la récolte catastrophique

Comment ont évolué les prix des oléagineux ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le petit Meunier vous…

Zonage IAHP en Bretagne sur la plateforme PIGMA
Grippe aviaire : la France passe en risque élevé

Alors que la Bretagne compte 9 foyers de grippe aviaire depuis mi-août, c’est toute la France qui passe en niveau de risque…

intervenant dans un amphithéatre
Lait : durabilité ou autosuffisance, deux visions s’affrontent au Sommet mondial du lait

Au Sommet mondial du lait, qui se tient actuellement à Paris, les tables rondes consacrées au marché du lait dans les…

poulailler derriere un champ
« Construire 400 poulaillers sur cinq ans pour reconquérir 20 % des importations »

L’Anvol veut construire 400 poulaillers en l’espace de cinq ans pour réduire un cinquième des importations de poulet. Aujourd’…

A cargo ship loaded with refrigerated containers labeled 'Brazilian beef' sails across the ocean, with the Brazilian flag on the ship.
L’Europe importe-t-elle du bœuf aux hormones brésilien ?

Les autorités brésiliennes peinent à assurer la fiabilité des déclarations des opérateurs sur la non-utilisation d’hormones…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio