Céréales
Raffermissement des cours des céréales à pailles
La campagne 2020-2021 s’achève dans un contexte de demande élevée, en ancienne récolte comme en nouvelle notamment en production à paille, et d’offre encore incertaine suivant les productions.
La campagne 2020-2021 s’achève dans un contexte de demande élevée, en ancienne récolte comme en nouvelle notamment en production à paille, et d’offre encore incertaine suivant les productions.
Période du 25 mai au 1er juin. Sur fond d’interrogation concernant les conditions climatiques aux États-Unis et d’une bonne demande mondiale, les cours du blé tendre s’affichent en hausse cette semaine. Si certaines zones de production aux États-Unis font face à un déficit hydrique, les basses températures dans l’ouest de l’Europe, et notamment en France, ont fait place à un temps plus clément, rassurant les producteurs, inquiets d’un retard éventuel du développement des parcelles. En orge fourragère, la tendance est également haussière, dans le sillage du blé tendre. Concernant la zone mer Noire, les conditions de production sont plutôt satisfaisantes globalement.
Côté activité, des affaires sont rapportées vers l’industrie française et européenne pour couvrir des besoins (meunerie, nutrition animale) en ancienne récolte, dont les prix sont assez élevés, et dans une moindre mesure en nouvelle récolte. Concernant cette dernière, l’essentiel des échanges est concentré sur les places portuaires hexagonales (La Pallice, Dunkerque et Rouen).
Dans les champs français, au 24 mai, les conditions de culture bonnes à très bonnes s’affichaient, respectivement en blé tendre, orge d’hiver, de printemps et de blé dur, à 80 % (56 % en 2020, et un stade épiaison à 47 %), 77 % (52 % en 2020 et un stade épiaison à 95 %), 85 % (56 % en 2020), et 68 % (63 % en 2020).
Enfin, concernant les fondamentaux, la Commission européenne a estimé les rendements de la récolte européenne 2021 en blé tendre et en orge d’hiver respectivement à 5,91 t/ha (5,86 t/ha en avril) et 5,89 t/ha (5,83 t/ha le mois dernier). Par ailleurs, l’Inde devrait produire une quantité record de blé en 2021, avec une récolte s’élevant à 108,75 Mt (contre 109,24 Mt estimées précédemment), selon le ministère de l’Agriculture indien.
Sur le marché international, la demande est présente et a contribué à doper les cours du blé et, en sympathie, de l’orge. On notera notamment les achats de 200 000 t de blé dur par l’Algérie et de 562 000 t de blé tendre par l’Arabie saoudite.
Maïs toujours très demandé sur la période estivale
Le marché du maïs reste très soutenu avec des besoins importants à combler sur la période de l’inter-campagne. Le manque d’offres est toujours d’actualité et créé un fort décalage avec la demande, maintenant ainsi les cours du grain à de haut niveau. Au 24 mai, selon Céré’Obs, les conditions de culture bonnes à très bonnes reculent de 2 points à 91 % (83 % en 2020) et les semis sont achevés à 97 %.