L’Institut du végétal fait part de ses observations qualitatives
Qualité au rendez-vous en blé tendre et blé dur
Les bons niveaux de rendement en blé tendre faisaient craindre de faibles teneurs en protéines. Mais celles-ci se révèlent « satisfaisantes », selon l’Institut du végétal Arvalis ; elles oscillent entre 10,5 et 11,5 dans la moitié Ouest du pays et entre 11,5 et 12,5% dans la moitié Est. Les grains ne sont pas petits, en dépit de la canicule intervenue fin juin à des stades plus ou moins avancés de leur remplissage. Les poids spécifiques sont même « à la fois élevés et homogènes entre les régions avec une moyenne nationale qui devrait s’établir autour de 79-80 kg/hl », souligne un communiqué de presse diffusé en commun vendredi dernier par FranceAgriMer et les instituts techniques. De surcroît, les conditions sèches de fin de cycle « devraient garantir l’absence de problème de Hagberg (défaut dû ordinairement à un début de germination, NDLR) et une faible humidité des grains », selon ce communiqué. Les conditions météorologiques ont finalement profité au blé tendre, sauf en Auvergne où les rendements sont moins bons que l’an dernier. En blé dur, les rendements sont également bons. Les teneurs moyennes en protéines sont honorables sans préjudice à la qualité des grains. Elles vont de 13 à 14,5% selon les bassins, les plus faibles valeurs étant constatées dans le Sud-Ouest et l’Ouest-Océan. Les grains sont remplis (poids spécifiques régionaux systématiquement supérieurs à 80 kg/hl) et rarement mouchetés, dans l’intérêt des semouliers et industriels des pâtes.