Produits laitiers : La Nouvelle-Zélande essaie aussi de monter en gamme
« La Nouvelle-Zélande ne compte que pour 3 % de la production mondiale de lait, comme la France, elle n’en est pas moins le premier exportateur mondial de produits laitier » explique Sébastien Bouyssière, du département économie de l’Institut de l’élevage. Ce secteur est le poids lourd de l’économie néo-zélandaise puisqu’il représente 28 % du chiffre d’affaires export du pays. Les exportations néo-zélandaises ont progressé en 2018, notamment les poudres grasses (1,45 million de tonnes, +3 %), pour lesquelles le pays a un avantage compétitif net. Fonterra, premier collecteur de lait du pays, a néanmoins amorcé une stratégie de montée en gamme via l’envoi de produits de grande consommation et de laits infantiles, notamment vers l’Asie. Mais cette transformation des ventes se fait doucement. Certes, le lait exporté en 2018 à été valorisé en moyenne a 485 € /1 000 l selon les calculs de l’Idele, soit 2,2 fois plus qu’il y a quinze ans, mais l’écart avec le niveau européen reste important (78 %), voire se creuse.
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