Poulehouse : « une dizaine d’éleveurs d’ici à fin 2019 »
Les Marchés Hebdo : Quelle hausse des volumes de production entraîne l’arrivée nationale des œufs Poulehouse à Carrefour ?
Fabien Sauleman : Notre offre bio est déjà présente dans tous les magasins bios de France. Les œufs conventionnels sont déjà présents dans les magasins en Île-de-France et se déploient progressivement dans le reste du pays. D’ici à la fin de l’année, nos volumes auront été multipliés par près de 5, pour atteindre entre 80 000 et 100 000 poules. Nous sommes en train de recruter des éleveurs pour parvenir à nos fins, nous atteindrons la dizaine d’ici à la fin de l’année. Nous doublerons l’an prochain.
LMH : La technologie du sexage in ovo, consistant à ne pas donner naissance à des poussins mâles pour ne pas avoir à les tuer, concerne-t-elle tous les œufs produits ?
F. S. : Aujourd’hui, la technologie du sexage in ovo ne concerne qu’environ 8 % de la production totale et est appliquée seulement sur des œufs bios. Nous avons besoin d’investisseurs pour la déployer à l’accouvage afin que 100 % de nos œufs soient sexés. Par ailleurs, la différence entre l’offre bio et conventionnelle consiste en une alimentation moins coûteuse à produire en conventionnel. Rendre nos produits plus accessibles est une forte demande de nos clients.