Poule de réforme : besoins limités des abattoirs
Les abattoirs de poules de réforme réduisaient la voilure la semaine dernière. Pour les uns, ce sont les volailles festives qui occupent les outils, pour les autres, il s’agit de finir l’année avec des stocks au plus bas afin de présenter des bilans comptables plus engageants. D’autant plus que les chargements vers l’Afrique pour les fêtes de fin d’année sont dorénavant terminés. Dans ce contexte, les rares lots non planifiés ont parfois eu du mal à trouver preneurs, d’autant plus qu’il semble que nos voisins du Nord de l’Europe sont moins présents. Quelques concessions tarifaires ont dû être réalisées, ce qui a conduit à un élargissement de la fourchette des prix.
En poules de reproduction aussi, le marché ralentissait. Les abattoirs qui travaillent sur le frais s’orientaient davantage vers la volaille festive et il y a moins de mises en avant, néanmoins le marché restait tonique.
Ambiance ferme, prix aisément reconduits
La semaine dernière s’est terminée sur une note de fermeté. La demande est apparue peu évolutive et plutôt calme chez les uns mais régulière à plus tonique chez les autres, sous l’effet du début de mois et d’une meilleure fréquentation attendue des points de vente ces prochains jours avec les préparatifs des fêtes de fin d’année. Or, l’offre demeurait toujours aussi limitée et peinait à satisfaire tous les besoins. Les cours ont été aisément reconduits pour l’œuf calibré et oscillaient entre maintien et hausse en œufs tout venant. L’heure était aussi au statu quo des prix des œufs de cage en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne. Seule la Belgique affichait en milieu de semaine un petit effritement de ses cours.