Poudre de lait : pourquoi une telle baisse des fabrications ?
En mai et en juin, les fabrications européennes de poudre de lait étaient en dessous de leurs niveaux des années précédentes.
En mai et en juin, les fabrications européennes de poudre de lait étaient en dessous de leurs niveaux des années précédentes.
Si, sur l’ensemble du premier semestre, les fabrications européennes de poudre de lait écrémé dépassaient encore de 0,3 % leur niveau de l’an dernier selon les données de Bruxelles, on constate un décrochement sur mai et juin, où elles se situent respectivement 4,2 % et 3,9 % sous leur niveau d’un an plus tôt. Elles ont notamment chuté, en juin et sur un an, de 8 % en Belgique, 9,3 % en France et 18 % aux Pays-Bas, des déclins que n’ont pas compensé la petite croissance allemande (+1,6 %) et la dynamique polonaise (+15 %).
Aucune reprise en vue
Alors que les volumes de lait collectés sur la fin de l’année ne devraient pas se reprendre, que la demande intérieure est incertaine et que la comparaison se fait avec une année 2022 plutôt dynamique, les volumes ne devraient pas rebondir d’ici la fin de l’année.
Les prix de la poudre de lait écrémé peu évolutifs
Si la cotation Atla de la poudre de lait écrémé présente régulièrement des variations, c’est tantôt à la hausse, tantôt à la baisse, le marché semblant assez équilibré depuis le printemps entre 2200 €/t et 2500 €/t. Les opérateurs demeurent prudents, alors que le marché mondial est marqué par le recul de la demande chinoise et une offre un peu plus présente que l’an dernier.