Porc : un vent de fermeté aux États-Unis à surveiller de près
Porc : La semaine a été marquée par une nouvelle baisse des cours espagnols, entre marché fourni et demande terne, qui plus est limitée par le jeudi férié. Un jour chômé qui laisse entrevoir des retards d’enlèvement et un regain pression sur les prix à court terme. Toutefois, le nord de l’UE présente des signes de retour à l’équilibre. En Allemagne, la cotation a été maintenue mercredi, incitant les états membres voisins (Belgique, Pays-Bas, Danemark) à faire de même.
Aux États-Unis, les cours semblent vouloir reprendre le chemin de la hausse. Une tendance que l’Europe souhaite voir s’inscrire dans le temps pour tenter de mettre un terme à la dégradation continue de la compétitivité des viandes communautaires. Selon l’Institut du porc (Ifip), le prix aux États-Unis a perdu 30 % sur la période août-septembre pour rejoindre son niveau de 2016. Rien ne permet toutefois de garantir une hausse durable des prix américains. La production est annoncée en hausse de 4 % au second semestre et de plus de 3 % en 2018. « L’ouverture de deux nouveaux abattoirs en septembre devrait toutefois aider à désengorger le marché… si la demande finale est au rendez-vous » modère-t-on à l’Ifip.
Porcelet : La mi-octobre ne se place pas sous le signe du changement pour les porcelets européens. Le commerce reste lourd, faute d’embellie du marché du porc, et les cours oscillent toujours entre maintien et repli.
Selon le Marché du porc breton, la demande tourne globalement au ralenti en Europe depuis plusieurs semaines. En Espagne, l’offre est plus mesurée mais serait en concurrence avec des porcelets en provenance des Pays-Bas.