Porc : un marché européen sans changement
Porc : Aucune évolution en Europe. En Allemagne, les vacances battent leur plein, une partie de la population est partie, la météo estivale limite la consommation et l’export ne présente aucune embellie. De quoi laisser les abattoirs prudents dans leurs achats. L’offre, bien que mesurée, reste supérieure aux besoins, d’où des prix toujours sous pression. Belgique et Pays-Bas tendent à suivre le mouvement, tandis que le Danemark joue la carte du maintien. Le commerce est un peu plus régulier au Sud. En Italie, la saison touristique dynamise le commerce, autorisant un léger raffermissement des cours en amont de la filière. En Espagne, l’effet période estivale est contrecarré par une production en croissance bien que quelque peu ralentie par les fortes chaleurs, ainsi que par la volonté des abattoirs — à l’équilibre matière précaire — de rester attractifs sur la scène communautaire comme à l’international. Cours stables. La tendance n’est pas plus porteuse ailleurs dans le monde. Aux Etats-Unis et au Canada, la baisse des cours se poursuit, tandis que le maintien est de mise au Brésil. Seule note positive ; les prix continuent d’augmenter en Chine.
Porcelet : Les prix des porcelets restent baissiers en Europe. En cause, l’absence d’embellie sur le marché européen du porc, des incertitudes chroniques quant à la tenue des prix en fin d’année, de fortes chaleurs dans certaines régions qui limitent la croissance des animaux et retardent l’arrivée des porcelets, par ailleurs suffisamment offerts.