Porc : le cheptel de l’UE chute mais pas celui de la France
Selon Eurostat, de janvier à mai-juin 2019, le cheptel porcin français a progressé de 1,5 % par rapport à 2018 pour s’établir à 13,2 millions de têtes, ceci malgré le recul de 2,5 % des truies, porté par un repli de 2,3 % des truies gestantes. C’est l’augmentation des porcelets qui permet de maintenir la stabilité du cheptel français. Les porcelets < 20 Kg ont en effet vu leur effectif progresser de 3,61 % par rapport à 2018 pour s’établir à environ 5 millions de têtes. La France demeure ainsi un des rares pays de l’UE à avoir un cheptel porcin en légère progression tout comme l’Espagne (+1,1 %) qui bénéficie aussi d’un redressement de 4,7 % de sa population de porcelets et de 1,6 % des truies. Avec 2,54 millions de truies l’Espagne détient près d’un quart du total des effectifs européens. 90 % du cheptel européen est concentré dans 13 pays, et ces effectifs baissent de 1,8 % sur un an. Pour cause, les pays du Nord subissent une forte réduction de leur effectif soit - 3,7 % pour l’Allemagne et -2,5 % pour le Danemark en lien avec un déclin du nombre de reproducteurs. Le cheptel polonais a quant à lui chuté de 8,9 % à cause des investissements réduits dans le naissage suite à la peste porcine et le repli des importations de porcelets.