Porc : le Brésil en quête d’un second souffle à l’export

Découpe : Le Brésil a exporté 520 500 tonnes de viande de porc en cumul de janvier à septembre, soit 4 % de moins qu’un an plus tôt, relaie-t-on au Marché du porc breton. Une baisse qui cache une hausse des expéditions vers la Russie (+12 % pour 210 300 t) et — pour des volumes compris entre 22 000 et 25 000 t — vers Singapour (+2 %), l’Argentine (+48 %,) et l’Uruguay (+10 %). À l’inverse, les ventes à l’ensemble Chine/Hong Kong chutent de 24 % pour 148 000 t, ainsi que vers le reste de monde (-7 %, 91 000 t).
Le commerce extérieur brésilien pourrait toutefois changer rapidement de physionomie. Suite à la récente décision de la Russie de ne plus importer de porc brésilien à compter du 1er décembre, le Brésil se retrouve dans l’obligation de réorienter près de 40 % de ses exportations vers d’autres débouchés. De quoi laisser entrevoir des prix sous pression et un regain de concurrence sur la scène internationale.
Porcelet : Les prix semblent avoir atteint un niveau plancher en France. Si quelques concessions sont encore observées dans certaines régions et pour des lots peu adaptés aux besoins des engraisseurs, l’heure est au maintien dans la majorité des échanges, tant de 25 kg que de laitons. En cause, une offre plus mesurée pour une demande plus régulière voire qui se ressaisit.
Une tendance qui se retrouve dans le reste de l’Union européenne. Selon Bruxelles, à 42,20 €/tête mi-novembre, le prix moyen européen s’affiche en hausse de 0,6 % en une semaine, et se stabilisent un peu plus de 3 % sous son niveau d’il y a un an.