150 000 grands parentaux nécessaires pour rétablir la production chinoise
Porc : la Chine réduirait ses importations de truies de 14 % en 2022
La filière génétique porcine en Chine prendra des années à se développer compte tenu de l’expertise limitée en la matière dans le pays. Ce d’autant plus que la durée nécessaire pour enfin avoir un retour sur investissement reste longue. Le manque de coordination entre la recherche et le secteur privé limite aussi les perspectives d’évolution. Si la Chine a privilégié le développement d'une génétique locale de haute qualité pour le bétail et la volaille, le nombre de centres de développement génétique commercial reste relativement faible. L’USDA rapporte que le pays aurait besoin d’au moins 150 000 têtes de grands parentaux pour reconstituer son cheptel.
La chute du prix du porc en Chine en 2021 et les pertes engendrées par les exploitations ne permettront pas une expansion agressive de la production porcine chinoise en 2022. De quoi entrainer à la baisse les importations de porcs reproducteurs, particulièrement des truies qui accuseront un repli de 14 % sur un an à 30 000 têtes. L’UE-27, les États- Unis et le Royaume-Uni devraient rester les principaux fournisseurs de reproducteurs au marché chinois.