Porc : la baisse des cours se poursuit en France
Porcs : Le prix de base 56 TMP a continué de se replier jeudi à Plérin, reculant de 3,6 centimes malgré la stabilisation des cours allemands la veille. En cause, surtout, un écart de compétitivité qui restait de mise avec les autres grands bassins de production européens, ainsi qu’un marché intérieur toujours aussi poussif et où aucune nette amélioration ne semble se dessiner à l’horizon. Un commerce par ailleurs ralenti par de moindres besoins d’abattage à l’approche de deux semaines écourtées par des jours fériés.
Porcelets : Les nouvelles baisses tarifaires en aval de la filière ne rassurent pas les engraisseurs, voire les incitent à la prudence. La demande n’en reste pas moins régulière en termes de volumes absorbés, alors que dans le même temps, les offres sont toujours aussi limitées et ne couvrent pas aisément tous les besoins. Cours stables dans l’ensemble.
Découpe : Alors que les achats de porc frais sont en perte de vitesse, ceux de charcuterie sont plus proches de l’équilibre sans toutefois être sur le chemin de la croissance. Selon FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, ils se sont affaissés de 0,6 % en cumul du 28 décembre au 2 octobre par rapport à la même période un an plus tôt. La baisse est plus franche pour le jambon (-1,5 %) et le pâté (-2,3 %), tandis qu’elle est plus tempérée pour les lardons, poitrine et bacon (-0,8 %). En revanche, l’heure est au regain d’intérêt des Français pour les saucisses à pâte fine (+1,4 %) et les saucissons secs et salami (+1,2 %). À noter, du côté des élaborés, le maintien (-0,1 %) des achats de morceaux demi-sel mais le net recul des tonnages de saucisses fraîches à cuire (-2,7 %).