Porc : des prix européens toujours stables à haussiers
Porc : Un petit vent de fermeté continue de souffler dans le Nord, tandis que le statu quo est de mise au Sud. La référence allemande a repris 2 centimes. Une seconde hausse modérée qui vient confirmer la reprise de la semaine passée. Les disponibilités sont à peine suffisantes pour répondre à une demande d’abattage très soutenue. Un dynamisme qui laisse à penser que le commerce de la viande s’est ressaisi. Selon le Marché du porc breton, la demande saisonnière des pays de l’Est active le commerce allemand, et plus généralement des états membres du Nord. À cela s’ajoutent un courant d’affaires plutôt satisfaisant au grand export et une consommation intérieure correcte sans plus. Sans surprise, et pour les mêmes raisons, Belgique, Pays-Bas et Danemark affichent eux aussi des cours en hausse.
En Espagne, l’abondance des volumes — quelque peu alourdis par des sorties anticipées en prévision d’une semaine 49 avec deux jours fériés — permet de satisfaire les importants besoins des abattoirs, soutenus par de bons scores à l’export et une demande intérieure régulière.
À noter aussi une moindre pression des États-Unis à l’international, du fait du renforcement du dollar et de prix fermes.
Porcelet : Les prix des porcelets européens continuent d’osciller entre maintien et fermeté. Aucun grand changement de tendance, si ce n’est des engraisseurs quelque peu rassurés par le retour confirmé de la fermeté sur le marché des porcs charcutiers, dans un contexte d’offres toujours limitées.
Selon Bruxelles, le prix moyen des porcelets dans l’UE était de 43,80 euros la tête en semaine 46, en hausse de 1,9 % en une semaine et de 0,8 % en un mois. Une dynamique qui lui permettait de s’installer 30,6 % au-dessus de son niveau de 2015.