Porc : des marchés européens dans l’expectative
Porc : Les premiers jours de janvier n’ont pas été placés sous le signe du changement pour les éleveurs européens. Les cours ont été majoritairement reconduits dans le Nord ou se sont légèrement affaissés au Sud. Une tendance à rapprocher d’un commerce de la viande qui n’avait pas encore repris son rythme de croisière, l’ambiance des fêtes de fin d’année se prolongeant. Difficile pour l’aval de se positionner, bien que certains abattoirs aient pu être tentés de faire pression sur les prix au regard d’une offre bien plus large. Les récents jours fériés ont alourdi les disponibilités et laissent à penser que les capacités d’approvisionnement seront aisées ces prochains jours et pourraient se traduire par des prix sous pression. Toutefois, le niveau d’activité des outils
— lui-même dépendant de la reprise de la consommation communautaire comme de l’export — sera à surveiller de près.
Porcelet : Aucune évolution majeure la semaine dernière sur le marché européen. Le férié du nouvel an a continué de perturber la logistique mais l’ensemble des filières avaient anticipé cette situation. Les cours sont restés stables à légèrement haussiers, l’offre n’étant pas excessive. Aucune évolution notable de la production ne se dessinant à l’horizon, l’orientation des tarifs à court terme dépendra avant tout des capacités des engraisseurs à résorber leurs retards d’enlèvement de porcs, accumulés ces deux dernières semaines.