Porc : des lourdeurs persistantes en Europe
Porc : Les semaines se suivent et se ressemblent sur le marché porcin européen. Les fondamentaux du marché n’évoluent pas. L’offre demeure largement suffisante pour répondre à une demande terne, entre exportations en demi-teintes et consommations intérieures sur le déclin. En outre, sans qu’il n’y ait de nouvelles baisses des cours en amont de la filière, les viandes belges demeurent très compétitives et continuent de faire pression sur l’ensemble du marché communautaire, incitant les autres grands bassins de production à rester prudents dans leur prix d’achat. L’Allemagne a reconduit sa cotation mercredi, sans conviction sur le plan commercial mais avec une activité d’abattage un peu plus animée. Celle-ci est soutenue par le réveil de demande de l’industrie de transformation en vue de préparatifs des fêtes de fin d’année, relaie-t-on au Marché du porc breton.
Porcelet : Faute d’évolution notable sur le marché du porc et dans un contexte de production régulière pour la période, la prudence des engraisseurs ne se confronte pas à un excédent de matière. Les cours nord européens jouent la carte du maintien, tandis qu’un vent de fermeté souffle en Espagne, a priori en lien avec la volonté d’une partie des opérateurs de restreindre leurs importations du nord de l’Europe.