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Porc : comment ont évolué les abattages au premier semestre 2024 ? 

Les abattages ont progressé dans quelques grands pays producteurs de viande de porc. Ce n'est pas le cas en France.

porcs abattus
Les abattages de porc progressent dans certains grands pays producteurs de viande. Ce n'est pas le cas en France.
© Guillaume Perrin

La tendance est plutôt à la baisse pour les abattages de porcs au premier semestre 2024 sur un an. Dans la zone Uniporc, par exemple, l’activité a reculé de 1,51 % lors des 31 premières semaines de cette année, par rapport à la même période en 2023. Près de 10,6 de porcs ont été abattus. Cette petite baisse s’explique par un manque d’impulsion sur le marché du côté de l’offre, en baisse, et de la demande, atone. Cet été, la période du barbecue à tarder à commencer en raison d’un climat pluvieux et de températures fraîches. À ce démarrage tardif, ajoutons que la demande n’a pas répondu aux attentes comme l’année précédente.   

Lire aussi : A Plérin, la cotation du porc retombe sous la barre des 2 €/kg 
 

D'autres replis en production porcine   

Chez d’autres grands producteurs, la baisse est marquée. 
 

Lire aussi : Porc : pourquoi le néerlandais Vion mise sur le Benelux plutôt que sur l’Allemagne

Ces replis s’expliquent par des difficultés à retrouver des parts de marché en Chine. Pourtant, l'USDA ne s’attend pas à une hausse de la production chinoise pour l’année en cours. Elle table plutôt sur une baisse de 2 %, comparée à 2023 à 56,75 millions de porcs.   

Lire aussi : Porc : les importations de la Chine chutent à leur niveau d’avant la PPA

Première hausse en 8 ans en Allemagne 

En Allemagne, le nombre de porcs abattus à légèrement augmenté (+0,4 %, 78 000 porcs) au cours du premier semestre 2024, pour un total de 21,9 millions d’animaux.   L'augmentation des abattages se traduit par une progression de 2,1 millions de tonnes de viande de porc (+1,1 %, 22 400 t) sur un an. Cette hausse, même minime, n’est pas anodine. C'est la seule enregistrée ces huit dernières années, selon les sources du Pig Progress. Notons toutefois qu’au premier semestre 2016, 7,4 millions de porcs supplémentaires ont été abattus pour 2,8 millions de porcs produits, soit 661 400 tonnes de plus qu’en 2024.   

Lire aussi : Porc : le cheptel allemand a chuté de 25 % en dix ans

La grande majorité (96,6 %) des porcs abattus sont originaires d’Allemagne, c’est 0,4 % de plus sur un an (+86 000 porcs). L'activité d’abattage hors des frontières allemandes a concerné 734 000 porcs, soit une baisse de 1,1 % sur un an.   

Hausse modérée de la production de porcs en Espagne  

En Espagne, les abattages ont aussi affiché une hausse modérée, +1,36 % en tonnage au cours des cinq premiers mois de l’année 2024, par rapport à la même période en 2023. Sur la période 2024, l’activité a concerné 22 521 750 porcs pour 2 128 699 de tonnes produites, selon le Marché du porc français qui s’appuie sur les données du Mapa.  

Lire aussi : Porc : « L’Espagne exporte aujourd’hui vers plus de 133 pays »

Baisse du coût de l’alimentation animale aux États-Unis   

Aux États-Unis aussi, la production de porcs est aussi en hausse : 75,53 millions de porcs ont été abattus durant les 31 premières semaines, c’est 1,42 % de plus qu’au même moment en 2023. Cette hausse peut s’expliquer par la baisse du coût de l’alimentation animale.  

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