Perturbateurs endocriniens : l’évaluation s’accélère en France
L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) prévoit de classifier, en 2021, 16 perturbateurs endocriniens potentiels s’exerçant sur la population européenne.
L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) prévoit de classifier, en 2021, 16 perturbateurs endocriniens potentiels s’exerçant sur la population européenne.
L’Anses présente sa méthodologie pour identifier plus rapidement et efficacement les perturbateurs endocriniens. Elle va appliquer une méthode d’évaluation à une sélection de 16 substances prioritaires (en page 48 de l’avis publié) afin de déterminer si chacune est un perturbateur endocrinien avéré, présumé ou suspecté. Sa sélection doit être soumise à son comité d’orientation sur les perturbateurs endocriniens.
À l’issue de cette consultation, l’Agence formulera sa recommandation aux ministères chargés de la seconde Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 2), sur les substances à inclure à son programme de travail dès l’année 2021.
Ces travaux s’inscrivent en complément des processus d’évaluations européens déjà à l’œuvre pour évaluer le caractère de perturbation endocrinienne de substances. Des discussions sont en cours au niveau européen, informe l’Anses, pour créer une classe de danger pour les perturbateurs endocriniens dans le cadre du règlement européen CLP (Classification, étiquetage et emballage des substances et mélanges).