Pays de la Loire : Comment valoriser la viande bovine en restauration collective
A l'occasion des sixièmes rencontres Made in Viande, la filière bovine a fait le point en Pays de la Loire sur la manière de valoriser la viande bovine en restauration collective.
A l'occasion des sixièmes rencontres Made in Viande, la filière bovine a fait le point en Pays de la Loire sur la manière de valoriser la viande bovine en restauration collective.
La 6ème édition des rencontres Made in Viande se déroule du 24 au 31 mai, avec près de 600 portes ouvertes à travers le territoire.
Dans les Pays de la Loire, une vingtaine de rencontres avec le public sont programmées, majoritairement chez des éleveurs et dans des boucheries.
Afin de lancer cet événement, Interbev des Pays de la Loire et la Chambre régionale d’agriculture ont convié la presse le 20 mai sur l’exploitation bovine Fredel, à Louisfert (44), dirigée par Ambroise Fredoueil et Valentin Gledel. La question de la valorisation de la viande bovine en restauration collective a été longuement abordée par les acteurs présents.
Michel Brossier, éleveur bovin et élu à la Chambre d’agriculture du Maine-et-Loire, a rappelé le travail initié en 2009 au niveau régional avec la création du site approximite.fr, qui recense les producteurs en capacité de servir la RHD. Une nouvelle étape a été franchie récemment, la Région Pays de la Loire intégrant le projet de site de commandes en ligne approlocal.fr destiné à promouvoir les circuits de proximité en restauration hors domicile.
Mandatée par le Conseil régional, la Chambre d’agriculture anime pour le lancement du site les filières volaille et viande bovine. Cette dynamique de réseau trouve un prolongement dans des initiatives locales.
A l’exemple de l’association Tradition bovine du Pays de Châteaubriant, qui rassemble une trentaine d’éleveurs respectant un cahier des charges. Les producteurs valorisent localement les bas morceaux en restauration collective (hôpital de Châteaubriant, cantines scolaires, centres de loisirs) et les morceaux nobles auprès du Leclerc de Châteaubriant. « Nous vendons par ce canal 6 – 7 bêtes par an, à un prix plus rémunérateur », a témoigné Ambroise Fredoueil.