Œufs : marché sans direction
Le week-end s’annonçait des plus incertains, quelle sera la fréquentation des marchés en Île-de-France, les mouvements de population vers l’Ouest pour fuir le confinement seront-ils nombreux, y aura-t-il des achats de précaution dans le reste de la France ? Beaucoup de questions vendredi et peu de réponses pour des opérateurs qui attendaient, dans le flou, d’en savoir plus. Dans ce contexte, et vu que l’offre demeurait raisonnable, les cours se sont maintenus.
En Allemagne, la profession constatait avec inquiétude la hausse des cas de grippe aviaire, notamment sur des poules pondeuses. Les abattages augmentaient et les restrictions sanitaires aussi. L’offre de plein-air restait très limitée du fait du confinement des volailles et la demande se rabattait sur le sol et dans une moindre mesure le bio, mais c’était suffisant pour tendre le marché du code 0. Les cours étaient dans l’ensemble stables outre-Rhin, dans un marché très calme qui devrait se réveiller pour Pâques.