Œufs : le marché perturbé par la météo bretonne
Retards d’enlèvements, camions bloqués, chauffeurs absents, les pluies verglaçantes qui touchaient vendredi encore une bonne partie de la Bretagne ne facilitaient pas l’expédition des œufs qui s’accumulaient dans certains élevages. De la même manière, certaines bases logistiques en Ile-de-France étaient difficilement accessibles ou recevaient plusieurs jours de marchandises en même temps, d’où un certain chaos et des manques chez les clients. Même tendance du côté des cours que ces derniers jours.
En Allemagne, les opérateurs rapportaient une bonne demande sur les œufs de code 2 de la part des détaillants. Les écoles sont en distanciel et le télétravail de mise, ce qui implique une hausse du nombre de repas pris à domicile. Les achats des industriels se montraient aussi un peu plus dynamiques. D’une part les œufs blancs M sont recherchés pour la coloration en vue des fêtes pascales, de l’autre les fabrications d’ovoproduits semblaient repartir un peu en vue de la réouverture des restaurants dans un mois, si la situation sanitaire le permet. Les prix remontaient, tout en restant sous leur niveau d’un an plus tôt et ne permettant pas de compenser la hausse de l’aliment. Les œufs de code 0 et 1 étaient aussi bien recherchés et le marché était jugé fluide.