Œufs : l’ambiance n’est pas à la fête
Aucun changement sur le marché vendredi. En tout-venant, les commandes des centres demeuraient limitées et au compte-gouttes. Du côté des grossistes, seuls ceux qui travaillent avec la boulangerie-pâtisserie étaient au rendez-vous. Les commandes de ceux qui ont des débouchés vers les restaurants qui font de la vente à emporter étaient très mesurées, d’autant plus qu’avec le couvre-feu le 15 décembre cette activité sera peut-être plombée le soir. Les prix se sont maintenus dans une ambiance morne.
En Espagne, au contraire, la consommation était jugée au rendez-vous. Les achats des ménages étaient bien orientés et la demande des grossistes semblait un peu plus tonique. Les restaurants ne sont en effet pas fermés, ils obéissent à un protocole strict de limitation de la densité. L’export d’œuf coquille était aussi bien orienté, que ce soit vers l’Afrique, l’Asie ou le Moyen-Orient. Aux dires des opérateurs, l’Ukraine a déserté ces marchés, se recentrant sur son partenaire irakien maintenant leur différend commercial résolu, d’où un certain appel d’air. À l’industrie en revanche, le marché ibérique était jugé assez morose, avec une demande décevante et des prix qui stagnent.