Cotations
Œufs : la grippe aviaire a perturbé notre commerce extérieur
La France a importé davantage d'œufs et en a exporté beaucoup moins, à cause de l'épidémie d'influenza aviaire. Ce mardi 29 novembre, les prix des œufs continuaient de monter.
La France a importé davantage d'œufs et en a exporté beaucoup moins, à cause de l'épidémie d'influenza aviaire. Ce mardi 29 novembre, les prix des œufs continuaient de monter.
Les échanges français d’œufs ont été complétement bousculés par la grippe aviaire. Nos exportations d’œufs coquille vers l’UE ont reculé (- 45,7 % en volume et - 21,1 % en valeur), sur les neuf premiers mois de 2022. À l’inverse, les importations d’œufs coquille depuis l’UE ont progressé (+ 49,3 % en volume et + 133,0 % en valeur) selon les données de FranceAgriMer. La Pologne a particulièrement profité de la pénurie française puisqu’elle comptait pour 27,3 % des volumes importés cette année contre 5,6 % l’an dernier. Même tendance pour les ovoproduits. Nos exportations ont reculé de 4,4 % en volume, tout en bondissant de 24,3 % en valeur du fait de l’envolée des cours. Les importations d’ovoproduits ont gagné 18,8 % en volume et 69,3 % en valeur.
En œufs et ovoproduits, la France était ainsi déficitaire sur les neuf premiers mois de l’année de 28 895 tonnes équivalent œufs coquille et 42,1 millions d’euros.
Marché de l’œuf calibré au 29 novembre
Alors que les cas de grippe aviaire se multiplient dans l’Ouest, la situation reste tendue sur le marché de l’œuf. Certes, peu d’élevages de poules pondeuses semblent touchés mais certains sont dans la zone où il faut abattre par précaution, d’autres ne peuvent recevoir de poulettes et pour beaucoup la logistique des laisser passer sanitaires ralentit les échanges. L’offre demeure insuffisante, quel que soit le code considéré, ce qui se traduit par un maintien de la hausse des prix.