Œufs : hausse des prix en France comme en Europe
Œufs : Retour au calme pour les professionnels français de l’œuf. Bien que toujours fluide, le commerce de l’œuf calibré apparaissait plus proche de l’équilibre mardi. La demande marquait le pas depuis le début de la semaine, sous l’effet conjugué de la toute fin de mois, comme des vacances scolaires et de l’arrivée d’un possible long week-end de la Toussaint, synonymes de mouvements de population. Grossistes et détaillants, qui pour la plupart n’ont pas ralenti leurs commandes la semaine passée, préféraient désormais attendre de mieux connaître le niveau de leurs ventes avant de revenir aux achats. Les disponibilités en élevage, peu évolutives dans l’ensemble, se révélaient désormais mieux adaptées aux besoins, en particulier pour les calibres TG, G et M. Quelques manques étaient encore relevés en petits œufs. Cours stables à haussiers.
Le marché européen reste haussier. L’offre demeure mesurée et peine à couvrir une demande qui reste au rendez-vous malgré un à deux jours fériés selon le pays considéré.
Volaille : 531 194 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande et préparations de volaille ont été importées par l’Union européenne sur les huit premiers mois de l’année. C’est 3,7 % de moins qu’un an plus tôt. Une tendance à rapprocher de la chute des achats au Brésil, qui a vu ses ventes chuter de 34,1 % à 186 002 téc, les importateurs communautaires restant frileux, encore échaudés par les récents scandales sur la qualité sanitaire des viandes brésiliennes. Dans ce contexte, la Thaïlande conforte sa première place des fournisseurs, avec des volumes en hausse de 12,9 % à près de 204 000 téc. L’Ukraine profite aussi de cette moindre pression du Brésil, avec des ventes en hausse de 69,7 % à 85 411 téc. Chili (+92,2 %), Chine (+25,1 %), Argentine (+23,5 %) et Suisse (+24,7 %) tirent également leur épingle du jeu.