Œufs : des marchés disparates selon les secteurs
L’évolution des prix des œufs français, au 13 juin 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
L’évolution des prix des œufs français, au 13 juin 2024, expliquée par Les Marchés qui publie trois fois par semaine la TNO (Tendance Nationale Officieuse).
Œuf de table : Sur le marché de l’œuf tout-venant destiné au conditionnement, la plupart des opérateurs rapportent du mieux ce jour, avec une bonne demande en codes 2 et 1. En bio, l’équilibre demeure fragile, même si les ventes ne semblent plus reculer, avec la forte baisse de l’offre depuis deux ans. En calibré vers les grossistes, plusieurs opérateurs jugent s’être mis à jour sur les calibres G et TG, voire en recherchent. La situation demeure plus lourde sur le calibré M, assez offert. Ce d’autant plus que les commandes sur certains marchés, comme le Min de Rungis, ne semblent pas satisfaisantes, en lien peut-être avec des importations.
Industrie : Les offres restaient assez rares sur le marché spot de l’œuf industrie, avec beaucoup de ventes conclues rapidement en gré à gré entre partenaires commerciaux habituels. Le marché est assez fluide, avec des prix fermes pour la plupart des opérateurs. A noter, plusieurs industriels avouent des difficultés à trouver des œufs alternatifs, sol mais surtout plein-air, avec des disponibilités très limitées, peut-être à cause du décalage des mises en place des suites de la grippe aviaire.