Œufs : des flux irréguliers
Avec l’arrêt des commandes des grossistes qui travaillent avec le secteur de la restauration commerciale, ce sont les commandes de la grande distribution qui donnaient le ton sur le marché. Et elles s’avéraient assez toniques vendredi, entre prévisions d’un week-end chargé et anticipation du férié la semaine prochaine. La demande est notamment dynamique sur les inserts de 30 œufs de cage. Bio et plein air sont aussi très sollicités. Pour les opérateurs, la situation restait compliquée à gérer puisque à de grosses commandes succèdent des moments calmes, les achats des consommateurs étant forts mais irréguliers. Les grossistes travaillant avec les commerçants des marchés forains passaient aussi des commandes importantes en vue du week-end. Dans ce contexte, les cours ont continué de se redresser.
Dans le reste de l’Europe, le marché se montrait pénalisé par la situation sanitaire. En Allemagne, les cours s’effritaient, car l’industrie n’est pas aux achats faute de débouché en restauration hors foyer. Alors que plus de 200 000 poules vont être abattues aux Pays-Bas en lien avec la grippe aviaire, certains industriels nordiques se montraient un peu plus présents aux achats, par précaution. À suivre.
Par ailleurs, sur les sept premiers mois de l’année, les mises en place de poules pondeuses dans l’Union à 28 ont reculé de 4,2 % par rapport à l’an dernier, rapporte l’Itavi. La hausse dans les principaux pays producteurs : +10,9 % au Royaume-Uni, +6,2 % en France, +4,2 % en Espagne et +4,3 % aux Pays-Bas a été plus que compensée par l’érosion en Allemagne (-0,8 %) et la chute polonaise (-11,2 %).