Œufs contaminés : la population française hors de danger
Le ministère de l’Agriculture a déclaré vendredi qu’aucune utilisation du produit contenant du fipronil, le Dega 16 (non référencé en France), n’avait été constatée dans les élevages enquêtés. Il a signalé 2 cas d’établissements (en Moselle et Vendée) ayant réceptionné des ovoproduits contaminés en provenance de Belgique. Les établissements producteurs d’ovoproduits ayant réceptionné des œufs contaminés étaient toujours au nombre de 5. Enfin, 2 centres de conditionnement d’œufs (Nord et Somme), avaient reçu des œufs de consommation contaminés des Pays-Bas et de la Belgique. Un premier lot de 196 000 œufs provenant de Belgique a été mis sur le marché entre le 16 avril et le 2 mai et consommé « sans impact constaté sur la santé ». Un deuxième lot d’environ 48 000 œufs venant des Pays-Bas (code 0 NL 43651-01) a été mis en vente entre le 19 et le 28 juillet. Leader Price, a procédé au retrait des œufs encore en rayon. Par ailleurs l’Anses a considéré le risque d’exposition très faible en France. L’autorité sanitaire a évalué qu’il faudrait à un adulte consommer l’équivalent de 10 œufs contaminés ou engloutir plusieurs kg de viande de poule pour atteindre la valeur toxicologique de référence aiguë (ou 3 œufs et un kg de viande pour un enfant de trois à dix ans). De surcroît les ingestions accidentelles de dix fois la dose de référence aiguë « n’ont conduit qu’à des symptômes bénins et réversibles, notamment des troubles digestifs, y compris chez l’enfant », précise l’Anses.