Cotations
Œuf : un marché très disparate
Marché et prix des œufs au 29 juillet 2021.
Marché et prix des œufs au 29 juillet 2021.
Calibré : Le marché français de l’œuf calibré confirme sa reprise ce jeudi. Les disponibilités sont limitées tandis que les commandes des grossistes sont régulières et que des demandes de centre de conditionnement, qui ne disposent pas assez de main d’œuvre pour calibrer pendant l’été, soutiennent le commerce. Dans ce contexte, les cours des œufs calibrés restent fermes, sauf le calibre P toujours assez présent et peu recherché à cette période de l’année.
En tout-venant en revanche le commerce reste lourd avec des commandes assez changeantes d’un jour à l’autre qui empêchent les opérateurs d’avoir une vue d’ensemble. Le chassé-croisé des vacanciers attendu ce week-end pourrait néanmoins conduire les distributeurs à faire des commandes de réassort. En alternatif notamment, les disponibilités demeurent supérieures aux besoins du moment, quoique le marché semble moins pesant que les semaines précédentes. En plein-air, le marché est surtout lourd pour les œufs les plus légers.
Industrie : Le marché des œufs destinés à l’industrie donnait des signes de meilleure fluidité cette semaine, même si de nombreux opérateurs se disaient toujours encombrés. Des dégagements vers l’étranger restaient de mise, tandis que certains industriels français se sont montrés un peu plus aux achats. La fourchette de prix pratiquée était très large cette semaine, et s’expliquait en partie par le type d’emballage, le plastique restant plébiscité, et par la fraîcheur des œufs. Le marché de l’ovoproduit était jugé calme par les industriels qui se disent dans l’ensemble prudents. La météo semble avoir contrecarré les ventes de glaces et de mayonnaise, d’où des commandes moins bonnes que prévu sur ces segments. On rapportait des bonnes ventes en blanc mais un marché toujours trop lourd en jaunes, qui devaient être dégagés à l’export.
A noter une légère amélioration sur le marché de l’alternatif, les prix de vente des codes 2 et 1 s’écartant petit à petit de ceux de la cage. Ils n’en restent pas moins bien en-dessous des coûts de production. Le bio reste toujours trop abondant et déclassé en code 1.