Nouvel indicateur beurre-poudre : robuste mais en décalage

L’interprofession laitière (Cniel) prévoyait de republier l’indicateur beurre-poudre cette semaine après plusieurs mois d’absence. Un nouveau mode de calcul avait été validé au printemps, sous réserve qu’un cabinet indépendant valide «la robustesse de la méthodologie» employée. Le cabinet a certifié la semaine passée les chiffres, qui sont communiqués par les laiteries, informe le trésorier de la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) et administrateur du Cniel, Yohann Barbe. Cependant le cabinet « n’explique pas le décalage avec l’indicateur allemand et d’autres indicateurs européens », rapporte-t-il.

Calcul plus robuste qu’en 2010

« On ne sait pas comment est calculé l’indicateur allemand et la nouvelle méthodologie [du Cniel] est beaucoup plus robuste que celle de 2010 », rétorque François-Xavier Huard, le président-directeur général de la Fnil (laiteries privées). Le président du Cniel Thierry Roquefeuil, également président de la FNPL, estime qu’« il faut expliquer aux producteurs pourquoi il y a autant d’écart avec l’indicateur allemand. Historiquement, l’écart est d’environ 15-20 euros Là, il est de 60 euros », affirme-t-il. Un conseil d’administration du Cniel se réunira la semaine prochaine.