Nouveau record des prévisions d’export de blé
La place américaine a clôturé hier en baisse généralisée, le maïs étant particulièrement affecté par la chute de l’éthanol, dans la foulée de celle du pétrole que l’accord des pays de l’Opep n’a pas suffi à enrayer ; le soja, lui, est lourdement pénalisé par la crise de l’élevage qui frappe les États-Unis, tandis que le blé justifie sa baisse par l’annonce de précipitations sur les cultures russes, estompant les menaces de déficit hydrique et par la bonne notation des cultures US. Les fluctuations de Chicago se sont répercutées, atténuées, sur les Euronext, les bases du marché physique hexagonal n’ayant guère évolué, avec une activité portuaire encore importante et valorisante, alors que la demande intérieure confirme le ralentissement évoqué dans nos dernières chroniques. L’appel d’offres Égyptien pour 120 000 t de blé, lancé hier a été enlevé par la Russie, sans surprise, donc sans véritable répercussion sur les prix européens. En revanche, le colza accuse le coup de la baisse du pétrole et du soja. Le conseil céréales de FranceAgriMer, réuni ce jour, a augmenté de 0,5 Mt, à 13,2 Mt, sa prévision d’export de blé vers les pays tiers, mais réduit de 330 000 t nos ventes à l’U.E. Le stock est abaissé de 170 000 t, à 2,6 Mt. Détail demain.