Grippe aviaire : le foie gras et les volailles du Sud-Ouest cherchent des fonds
Les réductions de densité décidées par les filières foie gras et volailles festives du Sud-Ouest coûteront 12 millions d’euros selon les organisations de producteurs. Argument : sauvegarder les IGP.
Les réductions de densité décidées par les filières foie gras et volailles festives du Sud-Ouest coûteront 12 millions d’euros selon les organisations de producteurs. Argument : sauvegarder les IGP.
Une alternative massue est proposée aux pouvoirs publics par les producteurs de foie gras et de volailles du Sud-Ouest : verser 500 millions d’euros d’indemnisations par an à cause du virus de la grippe aviaire toujours présent en France, ou soutenir le plan de réduction de densité prêt à s’engager, à hauteur de 12 millions d’euros.
Ce plan consiste en « une réduction drastique voire un arrêt total de la production pendant les périodes à risque, dans les zones ciblées comme à forte densité d’exploitations et d’animaux ». Il sera mis en œuvre dès cet hiver 2022/2023, selon les organisations du canard à foie gras et des volailles de chair du Sud-Ouest : Palso et Airvol.
Une décision très collective
Décidé avec le concours de leurs organisations interprofessionnelles régionales, des associations IGP et Label Rouge et des chambres consulaires du Gers, des Landes, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques, ce plan de réduction aurait un coût financier, en perte de production, estimé à près de 12 millions d’euros pour les producteurs et les entreprises qui assurent les débouchés commerciaux.