Technologie
Nataïs choisit la blockchain pour tracer son pop-corn
En lien avec SAP et STMS, Nataïs s’est orienté vers la technologie de la blockchain pour tracer son maïs à éclater du producteur jusqu’au consommateur.
En lien avec SAP et STMS, Nataïs s’est orienté vers la technologie de la blockchain pour tracer son maïs à éclater du producteur jusqu’au consommateur.
Nataïs, STMS et SAP travaillent ensemble depuis octobre 2018 pour mettre en place dans la chaîne d’approvisionnement, de fabrication et de commercialisation du spécialiste du maïs à éclater la technologie de la blockchain. C’est un investissement partagé dont le montant ne nous a pas été communiqué. « Nous avons décidé ensemble il y a sept ou huit mois de nous lancer dans ce projet avec SAP. La blockchain est la seule technologie qui permet aux consommateurs d’être certains de la véracité des informations de traçabilité. C’est aussi un vrai levier de croissance pour nous. Les consommateurs veulent savoir d’où viennent les produits qu’ils consomment », explique Arantxa Uriz, responsable marketing et communication de Nataïs.
Nataïs a déjà présenté son projet à l’occasion de Vivatech et le salon PLMA à Amsterdam. « Il y a un intérêt fort très rapidement. La blockchain est aussi un argumentaire de ventes », confie la responsable marketing.
Trente fermes pilotes pour 2019
Dans les faits, des fermes pilotes ont été lancées pour la récolte 2019 sur trente exploitations françaises. Le maïs à éclater sera ainsi tracé de l’exploitation, au stockage, à la ligne de production de Nataïs. La société va réaliser dans un premier temps ce test pour sa marque Maison Popcorn, lancé il y a peu pour le grand export. À terme, Nataïs réfléchit à l’intérêt d’élargir les blocks au transporteur entre l’exploitation et le stockage et entre la production et la commercialisation en supermarché. C’est un petit test que réalise pour l’instant Nataïs sur la récolte 2019, Maison Popcorn ne représentant que 3 à 5 % des ventes de la société. Pour autant, s’il s’avère concluant, toute la récolte 2020 pourrait utiliser cette technologie, y compris les 5 à 10 % de récolte de maïs réalisée en Afrique du Sud.