Moins de porc français en Europe, plus à l’international

Découpe : L’année 2016 a été synonyme de hausse marquée des exportations françaises de viande de porc : 586 705 tonnes équivalent carcasse (téc) ont été expédiées, selon Agreste, soit 1,4 % de plus qu’en 2015. Une croissance qui cache toutefois d’importantes disparités ; si la France gagne du terrain à l’international (+28,9 % à 188 380 téc), ses ventes à l’Europe sont en perte de vitesse mais n’en demeurent pas moins majoritaires (-7,9 % à 398 326 téc). Les ventes se sont repliées vers l’Italie (-13,1 % à 84 271 téc), le Royaume-Uni (-5,2 %) et l’Allemagne (-8,6 % à 33 943 téc) mais ont grimpé de 7,6 % vers la Belgique (49 814 téc). Au grand export, c’est la Chine qui soutient le commerce (+109,6 % à 85 317 téc) suivie du Japon (+24,2 % à 17 737 téc), de Hong Kong (+61,8 % à 6 912 téc) et des pays d’Asie du Sud-Est (+4,2 % à 25 386 téc). À noter toutefois le déclin des envois à la Corée du Sud (-20,4 % à 7 980 téc).
Porc : Le marché français reste proche de l’équilibre en ce début de semaine, entre offre mesurée et demande régulière. Hier à Plérin, le prix de base 56 TMP a été reconduit, malgré des velléités de hausse de la part des groupements vendeurs qui ont tenté de soutenir les tarifs en laissant 840 invendus, selon le Marché du porc breton.
Porcelet : La faiblesse de l’offre reste de mise et la fermeté demeure d’actualité sur le marché français, encouragée par un contexte européen tout aussi soutenu faute de disponibilités. Les cours continuent d’osciller entre plafonnement et légère progression selon la catégorie et la région considérées.
De leur côté, les indices FNP-Coop de France ont joué la carte du maintien la semaine dernière, aussi bien pour les 25 kg que pour les 7 kg.