Moindre volatilité
Après les fortes hausses de la semaine dernière, la volatilité s’est faite plus discrète et, bien que la fermeté reste de mise, les hausses semblent contenues. Les effets du stockage familial massif se tassent, et les transformateurs, meuniers, semouliers, sont généralement couverts et reviennent à un rythme d’achat normal. Seuls les brasseurs d’orge ne manifestant pas de besoins. L’exportation est bien présente et la filière s’adapte aux difficultés logistiques que ce soit pour l’approvisionnement des silos portuaires ou les chargements de bateaux. À la date du 30 mars, sur les 23,9 Mt de blé sorties de l’UE vers les pays tiers, (14,3 l’an dernier, à date) la France figure pour 7,6 Mt et détient la 1er place des exportateurs européens. Le manque de nouvelles affaires en orge limite la capacité des prix à s’aligner sur la fermeté du blé, tandis que le maïs se tient sur l’intérieur et se trouve moins exposé que son homologue U.S à la chute du pétrole et de l’éthanol. Les rapports USDA présentés hier, ont eu un effet baissier à Chicago. Les estimations de semis de soja inférieurs aux attentes entraînaient un léger raffermissement.