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Marchés très stables et sans grande activité

Le manque d’activité et les fondamentaux lourds contrebalancent la présence d’une bonne demande internationale en céréales. Les conditions climatiques dans la zone UE sont pour l’heure favorables au bon développement des cultures.

Semaine du 14 au 21 mars. Les cours ont très peu évolué sur la semaine pour l’ensemble des céréales françaises. En blé tendre, les fondamentaux pèsent sur les cours malgré une demande internationale très présente actuellement. Les volumes attendus cette année chez l’ensemble des grands pays producteurs ne plaident pas pour une hausse des cours. Les conditions climatiques dans la zone UE sont pour l’instant favorables au bon développement des cultures. Selon le bulletin Céré’Obs de FranceAgriMer, les cultures de blé d’hiver évoluent dans des conditions bonnes à très bonnes pour 92 % d’entre elles. En Allemagne, la production de blé 2017 est attendue par l’association des coopératives allemandes à 25,1 millions de tonnes (Mt), soit une progression de 2 % par rapport à l’an dernier. Sur la zone mer Noire, les parcelles se portent bien également. Enfin, aux États-Unis, si le déficit hydrique dans les grandes zones de production de blé a pu faire naître quelques craintes, des pluies sont attendues pour la fin de semaine.

Du côté de la demande, de nombreux achats ont été observés la semaine passée. On notera ceux de l’Algérie avec 480 000 tonnes (t) (probablement d’origines américaine et hexagonale), de l’Égypte avec 420 000 t (dont 300 000 t d’origine russe, 60 000 t ukrainienne et 60 000 t française), et celui de la Tunisie avec 75 000 t. Toujours concernant la scène internationale, l’agence de presse russe Tass a annoncé que les ventes de blé et de maïs russes à la Turquie (deuxième client de la Russie en blé) seraient désormais taxées à hauteur de 130 %.

Activité limitée à l’export en orge fourragère

Sur le marché intérieur, l’activité est au point mort avec des meuniers qui s’intéressent davantage à la nouvelle récolte et des industriels de la nutrition animale peu présents. Du côté des orges fourragères, les prix ont suivi la tendance à la stabilité observée en blé tendre. Les échanges ne sont pas plus nombreux avec des achats intérieurs se limitant à des compléments à destination de la nutrition animale. Sur le marché mondial en revanche, on retiendra l’achat de 1,5 Mt par l’Arabie saoudite avec un volume français inconnu, mais probablement peu élevé selon les opérateurs du marché.

En maïs, les prix sont restés sur les niveaux de la semaine précédente également. Les volumes attendus à l’échelle mondiale plombent toute reprise des cours. En Allemagne, les coopérateurs attendent une récolte en hausse de 22 % à 4,5 Mt. La demande mondiale est également très présente, profitant principalement aux origines états-uniennes.

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